Contenu :
1) Extrait de Radiant Compassion.
2) Récit de Guélongma Palmo / diaporama avec photos de la visite (en anglais. Vous pouvez activer les sous-titres sur youtube)
3) Arn Passman : Les Tibétains accomplissent la prophétie dans le Hopiland (en anglais)
4) QUA' TÖQTI -- THE EAGLE'S CRY : Karmapa Brings rain to Hopiland (en anglais)
5) Lien vers l'histoire de Dyani Ywahoo (anglais)
7) Lien vers le témoignage de Steve Roth (en anglais)
8) Lien vers un extrait de « The Lions Roar » avec des photos de la visite.
9) Notes de bas de page
1) Extrait de Radiant Compassion.
2) Récit de Guélongma Palmo / diaporama avec photos de la visite (en anglais. Vous pouvez activer les sous-titres sur youtube)
3) Arn Passman : Les Tibétains accomplissent la prophétie dans le Hopiland (en anglais)
4) QUA' TÖQTI -- THE EAGLE'S CRY : Karmapa Brings rain to Hopiland (en anglais)
5) Lien vers l'histoire de Dyani Ywahoo (anglais)
7) Lien vers le témoignage de Steve Roth (en anglais)
8) Lien vers un extrait de « The Lions Roar » avec des photos de la visite.
9) Notes de bas de page
Visite chez les Hopis
Lorsque l’oiseau de fer volera dans le ciel,
Et les chevaux à roues rouleront sur les routes,
Les Tibétains, tels des fourmis,
seront dispersés dans le monde entier.
Alors le Dharma arrivera sur la terre de l’homme rouge.
Padmasambhava, VIIIe siècle[1]
L’un des principaux objectifs de la visite de Karmapa en Amérique était de rencontrer les premiers habitants du continent.[2] Avant même de commencer son voyage, il avait à plusieurs reprises fait part de son souhait de rendre visite aux Hopis, selon lui les plus pacifiques des Indiens d’Amérique.[3] Le moment où cela allait devenir réalité arriva : sa Cadillac dorée parcourut les derniers virages en épingle à cheveux jusqu’à l’un des hauts plateaux – baptisé mesas par les conquérants espagnols – où il y a plus de mille ans le clan de l’Ours avait construit les premières maisons en terre du village de Walpi. Il faisait incroyablement chaud et la dernière pluie semblait remonter à bien longtemps.
La visite, qui sera connue plus tard comme la réunion historique de deux cultures anciennes et connexes, mais séparées depuis des millénaires, débuta par un petit incident à cause d’un malentendu sur la date : Karmapa et sa suite arrivèrent dans un village endormi. Le chef Ned et sa femme Nerne vivaient au pied de la mesa. Ils furent appelés et surprirent les visiteurs, car malgré leur âge de plus de 80 ans, ils montèrent les cent mètres de dénivelé à grande vitesse pour accueillir les visiteurs. Karmapa, à l’aise en toutes situations, n’attachait guère d’importance aux protocoles et ne fut aucunement gêné par tout cela.
Ned accueillit ses invités avec ces mots : « Je suis heureux de vous voir tous, car je sais que vous avez fait un long voyage. » « Nous nous connaissons depuis des centaines d’années, vos rituels [...] vos cérémonies et votre style de vie sont très semblables aux nôtres ! » répondit Karmapa. Il offrit des présents aux Hopis et ajouta : « Je me souviendrai toujours de vous dans ma méditation. »[4]
Ils guidèrent Karmapa à travers le village. La suite de la conversation entre le chef et Karmapa est décrite par Dr Andrea Loseries-Leick qui les accompagnait :
Karmapa parla de son pays natal ; ils discutèrent des chèvres et des moutons et de la fertilité de la terre. Ned mentionna qu’il n’avait pas plu depuis longtemps. Les Hopis avaient pourtant pratiqué de nombreux rituels, mais malgré tous leurs efforts, les dernières précipitations remontaient à plusieurs mois. Cette situation menaçait la survie de la tribu. Karmapa leur dit : « Ne vous inquiétez pas, je m’en occupe ! » Puis il parla de la prophétie de Padmasambhava et le chef Ned répondit :
« Nous avons une prédiction similaire ! Nous sommes frères, en fait ! » Les deux s’embrassèrent. Tout semblait très ordinaire et en même temps, sur le plan historique, c’était très important. Ils s’entendaient très bien et appréciaient d’être ensemble.[5]
L’expression « nous sommes frères » faisait aussi référence à l’ancienne parenté des tribus indiennes et tibéto-mongoles. Selon la science moderne, les Amérindiens migrèrent en Amérique par le détroit de Béring. Pour les Hopis, au contraire, les Tibétains sont leurs frères et sœurs disparus depuis longtemps. Ils les ont quittés au début des temps pour migrer à l’autre bout du monde afin de maintenir l’équilibre spirituel.[6] Selon la prophétie de la tribu, ils devaient revenir un jour. Le moment des retrouvailles était donc venu : les frères et sœurs des Hopis étaient de retour dans les steppes de l’Arizona.
Dix ans plus tôt, l’aîné des Hopis, Dan Kachongva, alors âgé de plus de cent ans, avait déjà rencontré Hetty MacLise, mère de l’incarnation américaine de Sangye Nyenpa et lui avait montré la pierre prophétique du peuple autochtone. La pierre, avait-il expliqué, annonçait la venue du Grand Purificateur dont « le chemin est identique à celui du Grand Esprit ». À son arrivée, il porterait un chapeau rouge, une cape rouge et apporterait un dieu rouge. Il ferait aussi pleuvoir.[7] Tout ceci semblait maintenant devenir réalité, car Karmapa était le chef de l’école Kagyu, appelée aussi « bonnets rouges » ; il portait une robe rouge et le soir même donnait l’initiation d’Avalokiteśvara* également rouge au cours de laquelle il porta la Coiffe Rouge de paṇḍita. Cet événement d’une si grande importance – la rencontre de frères et sœurs longtemps séparés – était captivant, fascinant par sa simplicité dénuée de tout artifice. La visite se termina au Kosovi, le lieu de rencontre du village où se trouve la Kiva souterraine, un sanctuaire. Ned invita Karmapa et sa suite dans ce temple, dont la forme reflétait symboliquement la vision du monde des Hopis. Mais celui-ci déclina l’invitation en raison de ses problèmes de genoux qui l’empêchaient de descendre l’échelle branlante. Alors que les Hopis expliquaient au groupe les maṇḍalas de leur peuple situés dans la Kiva, dont la forme ressemblait de façon intéressante à celle des Tibétains et montraient les reliques sacrées de la tribu, « Sa Sainteté s’assit sur le toit plat du sanctuaire et récita la prière de Dewatchen, la prière de la Terre pure du Bouddha Amitābha ».
Peu après, Karmapa fit de chaleureux adieux au chef Ned, à sa femme et aux autres villageois qui étaient présents. Le chauffeur de Sa Sainteté raconte ce qui se passa ensuite sur le trajet vers le Hopi Cultural Center :
Nous sommes descendus lentement de la colline. Aussi loin que portait le regard, le ciel était sans nuage. Nous avions déjà parcouru les deux tiers du chemin qui descendait de la mesa lorsque Sa Sainteté commença à réciter un rituel spécial. Un silence très particulier s’installa. Alors qu’il continuait le rituel, je regardais avec émerveillement et stupéfaction le ciel bleu, auparavant lumineux, se transformer comme par magie [...] en mouvement rapide, en un ciel gris-noir menaçant, chargé d’une énergie semblant surgir de nulle part.[8]
Pour Jigmé Rinpoché cependant, tout cela n’avait rien d’extraordinaire. Karmapa lui avait expliqué les raisons de la sécheresse : elle avait été causée par une maladie des nāgas[9] et il avait demandé à l’un de ses moines de déposer ses fameuses pilules noires bénies près d’une source où vivent certains de ces êtres qui sont invisibles à nos yeux.[10] Ils guérirent en très peu de temps et ainsi la pluie tant attendue prédite par la prophétie, arriva immédiatement.[11]
Après la pluie torrentielle, Karmapa annonça au cours du dîner au Hopi Cultural Center qu’il donnerait ensuite une initiation à laquelle il invita les Hopis et Navahos vivant dans les mesas environnantes et les villages voisins. Les Hopis, comme les Tibétains, semblaient être des maîtres de l’improvisation – les tables de la salle de conférence furent déplacées et devinrent les bases de l’autel.[12] Cent cinquante Indiens vinrent, y compris certains de leurs chefs. Au son des gyalings, Karmapa fut conduit dans la salle bondée – il portait déjà la Coiffe Rouge de paṇḍita. Les Hopis comprirent que c’était exactement la prédiction de leur prophétie. Il donna la cérémonie de la Coiffe Noire et l’initiation de Korwa Dongdroub, une forme d’Avalokiteśvara rouge. Puis les Navahos et les Hopis s’alignèrent pour recevoir la bénédiction. De l’avis de tous les présents, « c’était de grandes retrouvailles ».[13]
Steve Roth : « Pendant la cérémonie, nous avons été témoins de la communion de Karmapa avec un groupe d’Indiens qui se tenaient là, pris d’étonnement et comme paralysés. On ne pouvait le nier, c’était inoubliable. »[14] Rigpé Dordjé avait une connexion très personnelle avec les Amérindiens, et les bouddhistes occidentaux qui étaient présents furent également témoins de cet événement aussi chaleureux qu’historique.
Les Indiens étaient très touchés par ces retrouvailles comme le rappelle Achi Tsepal : « Les chefs hopis et Navahos avaient les larmes aux yeux, car ils sentaient que cette rencontre avait rétabli un lien ancien. »[15] Physiquement déjà, les deux peuples se ressemblaient tellement. On s’étonnait de découvrir que « taawa » en langue Hopi signifie « soleil » et « dawa » en tibétain signifie « lune ». Même pendant l’initiation, les Hopis reconnurent de nombreuses similitudes avec leurs propres cérémonies. L’eau et le riz sacrés avaient une signification très proche de l’eau médicinale et de la nourriture à base de maïs (homa) des cérémonies hopis.[16] Et ils comparèrent les initiations du Vajrayāna à un rituel hopi qui est donné « comme une bénédiction pour tous les gens et la vie dans le monde ». Lama Tsultrim Allione :
Les personnes qui accompagnaient Karmapa dirent après qu’elles furent très impressionnées de voir la relation des Hopis avec Karmapa. La tribu indienne ressemblait tellement aux Tibétains, non seulement physiquement, mais aussi par cette sorte de dévotion absolue, par leur connexion à la terre et par leur humilité…[17]
Steve Roth le confirmait également :
Les Indiens, comme nous, étaient assis là, complètement immobiles. Le lendemain, à la une d’un journal régional, un article relatait la fin de soixante-quinze jours de sécheresse grâce à la visite d’un « chef venant d’Orient » honorable, mais inhabituel, connu pour sa capacité à faire venir la pluie. Le journal avait cependant négligé le point essentiel : Karmapa avait accompli de façon très impressionnante la prophétie de Padmasambhava du VIIIe siècle.[18]
Karmapa avait exprimé le souhait de rencontrer également une femme guérisseuse hopi, et le lendemain matin il rendit visite à grand-mère Caroline dans le Second Mesa. Ils discutèrent à nouveau des prophéties des Hopis et de la prophétie tibétaine de Shambhala. Elle dit à Karmapa que lorsqu’elle était jeune, elle trouvait dans les montagnes des alentours toutes les merveilleuses plantes médicinales dont elle avait besoin. « Aujourd’hui, elles sont toutes devenues vénéneuses ! » Pour elle, c’était le signe de la réalisation des prophéties des Hopis et du temps de la transition du quatrième au cinquième monde.[19] Ensuite, ils rendirent visite au chef White Bear – Ours Blanc – qui partagea avec Karmapa une grande partie des anciennes connaissances des Hopis. Il parla aussi de la disparition des trois mondes passés en raison du mode de vie dégénéré, matérialiste et non écologique ; du quatrième monde actuel et du cinquième à venir où, selon White Bear « nous aurons à nouveau notre mot à dire ».[20] Karmapa commenta tout cela par un simple « Bien ! »
Lorsque Karmapa quitta les réserves indiennes, il laissa derrière lui un peuple renforcé dans son identité. Tout au long de leur histoire, les Hopis furent à plusieurs reprises victimes de conquêtes des Navahos voisins. Mais la soirée avec Karmapa semblait avoir rapproché à nouveau les deux tribus. Cette fois, elles étaient venues en amies vers le roi du Dharma qui les avait invitées toutes les deux.
Extrait de : Compassion rayonnante, Tome. 1. Les notes de bas de page se trouvent tout en bas de la page.
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© Gerd Bausch. Tous droits réservés, reproduction et rediffusion uniquement avec autorisation écrite.
Si vous ne savez pas comment activer les sous-titres (générés automatiquement et ni trop beaux ni toujours très corrects, mais compréhensibles), jetez un coup d'œil sur : https://www.youtube.com/watch?v=vugOqvVRMA0
Article de presse :
Ann Parsman : Tibetans Fulfill Prophecy in Hopiland, Berkeley Barb Oct 18-24, 1974.
Ann Parsman : Tibetans Fulfill Prophecy in Hopiland, Berkeley Barb Oct 18-24, 1974.
Extrait de "Lion's Roar", documentaire de Mark Elliot
Liens internet.
Dhyani Ywahoo Recognizing the heart connections with Native American and Tibetan Cultures
Décrit de Steve Roth (conducteur du 16e Karmapa 1974
Dhyani Ywahoo Recognizing the heart connections with Native American and Tibetan Cultures
Décrit de Steve Roth (conducteur du 16e Karmapa 1974
[1] De façon intéressante, le mot hopi sivaki veut dire « cheval de fer » et comme l’équivalent tibétain, signifie « train ».
[2] Interview avec Steve Roth, 2020.
[3] Hopi est la forme abrégée de Hopituh Shi-nu-mu, signifiant « le peuple pacifique ». Steve Roth, chauffeur de Karmapa pour cette partie du voyage, déclare : « Le but du premier voyage de Sa Sainteté n’était pas de rencontrer des blancs, mais les Indiens hopis [...] qui étaient pour lui le peuple le plus pacifique de notre continent. C’était son objectif. » Steve Roth dans : Radio Free Shambhala, Dispatches, loc. cit. Michael Hollingshead avait déjà parlé des Hopis à Rigpé Dordjé, lors de sa visite à Rumtek. Hollingshead, Michael : The Man Who Turned on the World, Abelard-Schuman 1974.
[4] Karmapa Brings Rain to Hopi Land, Qua’ Töquti, 10/10/1974.
[5] Interview avec Andrea Loseries-Leick 2013.
[6] Thomas Banyacya, ancien Hopi, dans une conversation avec Khenpo Karthar Rinpoché en 1979. Des recherches linguistiques ont montré que la famille linguistique mongole s’apparente à la langue Hopi.
[7] MacLise, Hetty : Namthar of the Wee Lama Boy, http://www.phantomlyoracula.com/2007_03_01_archive.html. Dans le journal hopi Techqua Ikachi (janvier/février 1977), les chefs hopis ont reconnu l’autorité spirituelle du Karmapa et du bouddhisme tibétain et l’ont confirmé comme « second assistant » de la prophétie.
[8] Morreale, Don : Steve Roth Witnesses a Miracle, Examiner, 18/12/2011.
[9] Les nāgas ont un corps de serpent et une tête d’homme.
[10] Interview avec Jigmé Rinpoché, mars 2013.
[11] Voir images de Elliot, Mark : Lions Roar, loc. cit.
[12] Passmann : Tibetans Fulfill Prophecy… loc. cit.
[13] Interview avec Andrea Loseries-Leick, 2012.
[14] Steve Roth dans : Radio Free Shambhala, Dispatches, loc. cit.
[15] Interview avec Achi Tsepal, octobre 2014.
[16] Karmapa Brings Rain to Hopi Land, Qua’ Töquti, 10/10/1974.
[17] Interview avec Lama Tsultrim Allione, Francfort 2012.
[18] Interview avec Steve Roth 2018.
[19] Interviews avec Kenneth Green 2015 et 2017. En 1979, Green rendit visite à la femme guérisseuse qui lui parla de la rencontre et confirma la similarité des prophéties hopis et tibétaines. Trungpa Rinpoché corrobora ceci en disant que nous sommes dans une phase de transition difficile, mais la « bonté fondamentale » finira par l’emporter.
[20] Oswald White Bear Fredericks fournit à Frank Waters les informations pour le livre sur les Hopis. Il décrit dans l’histoire des Hopis depuis leurs origines en Lémurie que les ancêtres des Hopis sont les habitants de Lémurie (appelé Kumarinatu dans les anciens textes tamouls, d’après White Bear Kuttara), qui comme l’Atlantide, aurait sombré. Dhyani Ywahoo a confirmé ceci dans une interview en septembre 2018.Notes
[2] Interview avec Steve Roth, 2020.
[3] Hopi est la forme abrégée de Hopituh Shi-nu-mu, signifiant « le peuple pacifique ». Steve Roth, chauffeur de Karmapa pour cette partie du voyage, déclare : « Le but du premier voyage de Sa Sainteté n’était pas de rencontrer des blancs, mais les Indiens hopis [...] qui étaient pour lui le peuple le plus pacifique de notre continent. C’était son objectif. » Steve Roth dans : Radio Free Shambhala, Dispatches, loc. cit. Michael Hollingshead avait déjà parlé des Hopis à Rigpé Dordjé, lors de sa visite à Rumtek. Hollingshead, Michael : The Man Who Turned on the World, Abelard-Schuman 1974.
[4] Karmapa Brings Rain to Hopi Land, Qua’ Töquti, 10/10/1974.
[5] Interview avec Andrea Loseries-Leick 2013.
[6] Thomas Banyacya, ancien Hopi, dans une conversation avec Khenpo Karthar Rinpoché en 1979. Des recherches linguistiques ont montré que la famille linguistique mongole s’apparente à la langue Hopi.
[7] MacLise, Hetty : Namthar of the Wee Lama Boy, http://www.phantomlyoracula.com/2007_03_01_archive.html. Dans le journal hopi Techqua Ikachi (janvier/février 1977), les chefs hopis ont reconnu l’autorité spirituelle du Karmapa et du bouddhisme tibétain et l’ont confirmé comme « second assistant » de la prophétie.
[8] Morreale, Don : Steve Roth Witnesses a Miracle, Examiner, 18/12/2011.
[9] Les nāgas ont un corps de serpent et une tête d’homme.
[10] Interview avec Jigmé Rinpoché, mars 2013.
[11] Voir images de Elliot, Mark : Lions Roar, loc. cit.
[12] Passmann : Tibetans Fulfill Prophecy… loc. cit.
[13] Interview avec Andrea Loseries-Leick, 2012.
[14] Steve Roth dans : Radio Free Shambhala, Dispatches, loc. cit.
[15] Interview avec Achi Tsepal, octobre 2014.
[16] Karmapa Brings Rain to Hopi Land, Qua’ Töquti, 10/10/1974.
[17] Interview avec Lama Tsultrim Allione, Francfort 2012.
[18] Interview avec Steve Roth 2018.
[19] Interviews avec Kenneth Green 2015 et 2017. En 1979, Green rendit visite à la femme guérisseuse qui lui parla de la rencontre et confirma la similarité des prophéties hopis et tibétaines. Trungpa Rinpoché corrobora ceci en disant que nous sommes dans une phase de transition difficile, mais la « bonté fondamentale » finira par l’emporter.
[20] Oswald White Bear Fredericks fournit à Frank Waters les informations pour le livre sur les Hopis. Il décrit dans l’histoire des Hopis depuis leurs origines en Lémurie que les ancêtres des Hopis sont les habitants de Lémurie (appelé Kumarinatu dans les anciens textes tamouls, d’après White Bear Kuttara), qui comme l’Atlantide, aurait sombré. Dhyani Ywahoo a confirmé ceci dans une interview en septembre 2018.Notes