Extraits de Compassion rayonnante. Regards sur la vie et l'activité du 16e Gyalwa Karmapa
Préface de Sa Sainteté Sakya Trizin Ngawang Kunga Rinpoché Chef de la lignée Sakya du bouddhisme tibétain (1) Je suis très heureux que les lecteurs du monde entier aient accès à ce livre important sur la vie et l’activité de Sa Sainteté le 16e Karmapa. Sa Sainteté le 16e Karmapa était un grand maître et un véritable bodhisattva. Malgré sa haute réalisation, il est toujours resté très humble et était l’incarnation authentique de la compassion. Le présent livre offre une vue d’ensemble des qualités exceptionnelles de Karmapa, en décrivant son activité ininterrompue pour le bien des êtres vivants et son effort incessant à établir une relation étroite entre les différentes branches du bouddhisme tibétain. Lire et connaître la vie de grands maîtres peut amener, dit-on, une transformation intérieure. Ainsi je prie pour que de nombreuses personnes aient l’occasion de lire ce livre et d’en tirer profit. Sakya Trizin, le 29 août 2015 1 Deux ans après avoir rédigé cette lettre, la direction de la lignée revient au 42e Sakya Trizin (détenteur du Trône des Sakyas) Ratna Vajra Rinpoché, et en 2022 au 43e détenteur, Khondung Ratna Vajra Rinpoché. |
Sa Sainteté Karmapa et Sa Sainteté Sakya Trizin en 1963
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Préface de Son Éminence Bérou Khyentsé Rinpoché
C’est pour moi un grand plaisir de voir ce livre de Gerd Bausch qui décrit la vie de mon gourou, le 16e Karmapa Rangdjoung Rigpé Dordjé. L’histoire de sa vie est un grand modèle et une source d’inspiration pour nous tous. Cette œuvre sera utile à de nombreux êtres vivants et je me réjouis profondément de ce travail positif.
Soyez bénis afin que votre esprit se tourne vers le Dharma.
Soyez bénis afin que le Dharma devienne votre chemin.
Soyez bénis afin que le chemin dissipe la confusion. Soyez bénis afin que la confusion s’élève comme sagesse.
Soyez tous bénis, vous qui entrez en contact avec ce livre, afin que tout prenne un sens.
Avec bénédiction
Bérou Khyentsé Rinpoché, le 29 septembre 2016
C’est pour moi un grand plaisir de voir ce livre de Gerd Bausch qui décrit la vie de mon gourou, le 16e Karmapa Rangdjoung Rigpé Dordjé. L’histoire de sa vie est un grand modèle et une source d’inspiration pour nous tous. Cette œuvre sera utile à de nombreux êtres vivants et je me réjouis profondément de ce travail positif.
Soyez bénis afin que votre esprit se tourne vers le Dharma.
Soyez bénis afin que le Dharma devienne votre chemin.
Soyez bénis afin que le chemin dissipe la confusion. Soyez bénis afin que la confusion s’élève comme sagesse.
Soyez tous bénis, vous qui entrez en contact avec ce livre, afin que tout prenne un sens.
Avec bénédiction
Bérou Khyentsé Rinpoché, le 29 septembre 2016
Préface de Son Éminence Dzongsar Jamyang Khyentsé Rinpoché
Sa Sainteté le 16e Gyalwa Karmapa, Rigpé Dordjé, par sa seule présence, était la preuve vivante de la pertinence du Bouddhadharma. Les intellectuels tibétains sont parfois très critiques, et certains ont reproché au 16e Karmapa de ne pas être très instruit ni d’être expert en discours philosophiques et détails liturgiques. Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent, mais personne ne peut nier que lorsque le 16e Karmapa monta sur le trône, il transforma instantanément l’environnement et les personnes présentes. J’ai eu l’immense chance de recevoir de nombreux enseignements du 16e Karmapa, et, lorsque j’étais jeune garçon, de le suivre lorsqu’il circumambulait autour du grand stoupa de Bouddhanath (3) à 2 h 30 du matin. Il le faisait souvent à cette heure-là car il était trop occupé le reste de la journée. Je commence seulement maintenant à comprendre que les enseignements bouddhistes ne passent pas nécessairement par des mots ou des concepts philosophiques. À l’époque, j’étais trop jeune pour le saisir pleinement. Je vois à présent que la simple présence du 16e Karmapa, des bouddhas et des grands maîtres suffit à transmettre l’essence du Bouddhadharma. Nombre de ceux qui ont vu le 16e Karmapa partagent ce point de vue, y compris en Occident, où, à l’époque, on commençait tout juste à entendre des enseignements. Même les universitaires à l’intellect obtus et égocentrique sentaient, à la vue de Karmapa et sans avoir reçu aucun enseignement, quelque chose se transformer et s’ouvrir en eux. Les khenpos, les intellectuels, les érudits et les personnes comme moi essaient d’enseigner tant de choses depuis tant d’années. Notre logique et nos explications sont parfois capables de convaincre quelques personnes, le matin en début d’enseignement, mais même dans ce cas, au moment où celles-ci quittent la salle d’étude, tout ce qu’elles ont appris disparaît. Il ne reste rien. Alors que si vous êtes en présence de quelqu’un comme Sa Sainteté Karmapa, il vous fait quelque chose qui restera en vous bien plus longtemps que tout notre flot de paroles intarissable. Ce qui compte le plus c’est la présence des bouddhas et des bodhisattvas et leur façon d’être. Pour être ce qu’ils sont et exister de la manière dont ils existent, ils n’ont rien à faire de particulier. Leur mode de manifestation est la preuve vivante du Dharma. C’est particulièrement important à une époque comme la nôtre, où les opinions erronées sont si répandues. Les points de vues inexacts sont très difficiles, voire impossibles, à vaincre par la seule logique. À l’inverse, avec la logique il peut y avoir le problème suivant : plus votre raisonnement est développé, plus vous risquez d’adopter une vue erronée, et d’utiliser toute votre sagacité pour étayer ce point de vue. La présence physique d’une personne comme S.S. le 16e Gyalwa Karmapa est la preuve même de la justesse de la vue, et est source de la plus grande inspiration. C’est pourquoi je suis très heureux de ce nouveau livre sur la vie de Sa Sainteté. (4)
Dzongsar Jamyang Khyentsé Rinpoché
3 Ègalement appelé Bodhnath, Bouddhanath est situé dans la vallée de Kathmandou/Népal.
4 Dans cette préface, Dzongsar Khyentsé Rinpoché se réfère à l’enseignement « Parting from the Four Attachments », qu’il a donné à l’Académie bouddhiste internationale, Népal, année 2009.
Avant-propos par l'auteur
Imaginez-vous arriver à l’aéroport de Phoenix, une mégapole américaine. Dans la salle d’attente, un homme en robe rouge, un moine, est en train de bénir toutes les personnes présentes. Tout autour volent des perruches et des canaris, ces oiseaux pourtant étrangers aux paysages arides d’Arizona et qui, comme vous le découvrirez bientôt, voyagent avec le moine. Après la bénédiction, il frappe dans ses mains et les oiseaux regagnent leurs cages. Ou bien supposons que vous alliez par une radieuse journée de fin d’été 1974, visiter en famille le zoo de San Francisco. Devant l’enclos des gorilles, vous rencontrez un groupe de moines bouddhistes. L’un d’entre eux – Karmapa – est en train d’imiter leurs cris, et un des singes, visiblement enchanté, lui répond en dansant manifestement de joie. Karmapa lui-même rit aux éclats.
Est-ce que ceci correspond à ce que nous attendons du vénérable supérieur d’une tradition religieuse ? Le 16e Gyalwa Karmapa Rangdjoung Rigpé Dordjé, chef d’une des plus grandes écoles du bouddhisme tibétain, l’école Karma Kagyu, approcha tous les êtres sensibles avec une parfaite impartialité, car il était totalement libre.
D’un côté, le 16e Karmapa était un maître profondément traditionnel, d’où émanait parfois une immense majesté – notamment pendant la fameuse cérémonie de la Coiffe Noire. Il attachait une grande importance à l’éthique, à la discipline et à la transmission précise des enseignements. D’un autre côté, il était à l’aise dans le monde entier, libre de tout sectarisme, et il œuvra à la diffusion du bouddhisme, qui à cette époque se répandit avec une dynamique et une vitesse jamais vue depuis le temps du Bouddha. Ses actions étaient naturellement imprégnées d’une profonde compassion ; pour lui, l’éveil n’était pas une théorie, mais reflétait une réalité. À chaque instant de sa vie, il laissait spontanément l’empreinte de la sagesse et de la compassion.
En même temps, il sembla surmonter sans effort toutes les barrières culturelles. Malgré son éducation dans une société tibétaine traditionnelle, semblable à maints égards au Moyen Âge en Occident, lors de ses voyages, il fut une source d’inspiration pour des personnes ayant grandi dans un monde complètement différent, qu’elles soient « baba cool », hommes politiques de haut rang – comme un ancien Premier ministre français – ou venues à lui « par hasard ». En présence du 16e Karmapa, toutes et tous changeaient, s’ouvraient et se laissaient spontanément toucher par sa joie illimitée. Tout naturellement, il leur révéla leur bonté fondamentale et les incita ainsi à agir de manière bénéfique, sur le plan spirituel comme dans leur vie mondaine, en relation avec les autres. Ce faisant, il n’exerçait pas la moindre pression morale, ne suscitait aucun sentiment de culpabilité, et n’attendait pas d’eux qu’ils se soumettent aveuglément aux dogmes bouddhistes. Ainsi Karmapa toucha des personnes de toutes religions et traditions intéressées par la transformation spirituelle, même les plus réfractaires à tout ce qui pourrait sembler religieux. Ceux qui eurent la chance de le rencontrer ou de le voir – même en présence de milliers de spectateurs – se sentaient spontanément acceptés tels qu’ils étaient, avec leurs qualités et leurs névroses.
Après avoir fui le Tibet, où il avait déjà tant accompli pour raviver sa tradition, il donna au bouddhisme une expansion quasi mondiale : en Inde où presque plus personne ne le pratiquait, en Amérique du Nord et en Europe, où seuls des cercles restreints s’intéressaient aux enseignements bouddhistes. En Asie du Sud-Est et dans des pays comme le Népal, qui comptaient déjà de nombreux bouddhistes dans leurs populations, Karmapa insuffla une nouvelle vie à la tradition, par l’introduction du Vajrayāna*5 ou en lui donnant de précieuses impulsions. Pour beaucoup de Tibétains – et de plus en plus pour tous les autres pratiquants du monde entier –, ainsi que pour les lamas hautement réalisés qui s’expriment dans ce livre, Karmapa est un Bouddha vivant. Quand, lors de mon premier voyage en Inde et au Népal pour ce livre, je demandais une interview au maître tibétain Tsike Tchokling Rinpoché, il me répondit : « Le 16e Gyalwa Karmapa était un grand maître. » Avec une voix ferme et presque avec colère, il ajouta : « Mais il n’y a rien d’autre à dire à ce sujet ! Et d’ailleurs, pourquoi écris-tu un livre ? »6 Bien sûr, du point de vue de sa vision éveillée, le grand lama avait tout à fait raison : comment quelqu’un comme moi peut-il décrire la vie d’un si grand maître, dont l’esprit vaste et illimité ne peut se traduire en mots, et qui, aux yeux de ceux qui le connaissaient, était bien plus impressionnant que les plus géniaux poètes et penseurs puisqu’il était libre de la perception dualiste de la réalité. Imaginer ou décrire comment un être éveillé perçoit le monde et pourquoi il agit d’une certaine façon est impossible. Mais en même temps – d’un point de vue mondain – il y a beaucoup à raconter sur le 16e Kar mapa, et cela dépasse déjà entièrement le cadre de la normalité. Ceux qui l’ont rencontré dans les situations les plus diverses sont unanimes : il était le plus humain de nous tous et pourtant il n’était pas totalement de ce monde. Contrairement aux biographies des Karmapas précédents – par exemple l’hagiographie du 2e Pawo Rinpoché sur le 8e Karmapa Mikyeu Dordjé (7) – le présent livre se base sur les descriptions subjectives de ceux qui ont eu la chance de rencontrer le 16e Gyalwa Kar mapa.(8) Il ne s’agit donc pas du tout d’une biographie de cette sorte et encore moins d’une hagiographie, namthar en tibétain, puisqu’on y trouve plutôt une description de ce que Karmapa a déclenché chez les gens. Même s’il le ne montrait pas souvent en public, Rangdjoung Rigpé Dordjé possédait les qualités des mahāsiddhas, ces grands réalisés du passé. Et il faisait rarement part de ses perceptions vastes et profondes à son entourage. Elles ne peuvent, en conséquence, faire l’objet des deux tomes de ce livre. Décrire ce qu’il était ou ce qu’il a fait est bien au-delà de mes capacités – car les actes des grands bodhisattvas sont inconcevables.
Karmapa écrivait en 1978 aux disciples en Occident :
"L’ultime réalité, ce sont les quatre corps de l’éveil, les quatre corps de Bouddha, et les cinq suprêmes connaissances. Cette réalité apparaît aux disciples dont la vision est pure en tant que corps de qualités parfaites (saṃbhogakāya), qui n’est autre que le rayonnement propre du corps de vacuité (dharmakāya). Les êtres des mondes impurs ne peuvent percevoir cette réalité que sous la forme du corps d’émanation (nirmāṇakāya), qui, par la force des aspirations antérieures, est connu sous le nom du Détenteur de la coiffe qui accomplit l’activité de tous les Victorieux, Karmapa étant le 16e de la lignée.(9)"
Cela signifie, entre autres, qu’en tant qu’êtres humains ordinaires, nous ne percevons que l’aspect relatif et concret de l’activité de Karmapa, et donc, en raison de notre subjectivité, les récits de ce livre ne reflètent naturellement qu’une impression très limitée et très personnelle de ce maître. J’espère néanmoins que ce point de vue limité ne banalise pas sa vie et son activité. Au contraire, en partageant leurs perceptions subjectives les personnes qui s’expriment dans ce livre nous permettent de nous faire une certaine idée de la profondeur de l’impact de Gyalwa Karmapa sur les gens. Comme il y a peu de témoignages de disciples qui avaient rencontré Karmapa au Tibet, le premier chapitre se base davantage sur des biographies existantes, comme celles de Nik Douglas et Meryl White, Karma Thinley Rinpoché, Thrangou Rinpoché, Djamgeun Kongtrul Rinpoché, Tashi Tsering et les récits de Lama Tsultrim Namgyal, (10) même si des citations des mémoires de Tulkou Ourgyen Rinpoché et d’autres permettent déjà de voir les actes de Karmapa par le biais de la perception des autres. En exil et en Occident, l’activité de Rangdjoung Rigpé Dordjé s’est progressivement développée au sein de nouvelles cultures auxquelles il s’adapta comme l’eau prend la forme de son nouvel environnement. Quand son activité prend de l’ampleur, la structure du livre change : les personnes de plus en plus nombreuses qui eurent la chance de le rencontrer prennent la parole et témoignent de leurs expériences. Le livre suit la chronologie de sa vie : le premier tome se termine avec son premier voyage en Occident. Le second reprend la suite de sa vie, son parinirvāṇa et sa crémation. Puis, certains thèmes sont approfondis, comme la célèbre cérémonie de la Coiffe Noire ou sa relation avec les animaux. Enfin, le 16e Gyalwa Karmapa y prend lui-même la parole dans une interview avec un groupe de pèlerins occidentaux et avec des explications sur une pratique bouddhiste. Après la vie incomparable de Rangdjoung Rigpé Dordjé, une triste controverse éclata au sein de la lignée Karma Kagyu au sujet de sa réincarnation. La divergence d’opinions concernait les deux 17es Karmapas intronisés, Trinlé Thayé Dordjé et Orgyen Trinlé Dordjé. Cette controverse, qui était encore d’actualité lorsque j’ai commencé les recherches pour ce livre en 2011, est heureusement terminée aujourd’hui, car les deux travaillent maintenant ensemble pour le bien des êtres sensibles. J’ai apparemment un lien karmique plus important avec Karmapa Thayé Dordjé et me considère comme son disciple, cependant dès le début j’ai souhaité – et je serais heureux que ce soit le cas – que ce livre puisse contribuer un peu à jeter un pont par-delà les séparations qui perdurent jusqu’à aujourd’hui du fait de tous ces malentendus.
Mon intention initiale n’était pas d’écrire moi-même un livre sur le 16e Gyalwa Karmapa, mais de publier l’histoire de sa vie, racontée par son serviteur Lama Tsultrim Namgyal, et de la compléter par quelques interviews de ses disciples. À ce moment-là, il n’existait pas encore de livre sur Rigpé Dordjé. Lorsque ma première idée s’est avérée irréalisable, j’avais déjà recueilli de nombreuses informations intéressantes grâce à mes interviews et à d’autres sources et j’ai décidé de publier cet ouvrage. Dans mes efforts au cours de toutes ces années, j’ai trouvé un large soutien du côté de la communauté des pratiquants, appelée sangha* en sanskrit. Et sans ce formidable soutien de personnes admirables, ce livre ne serait encore qu’une ébauche. J’ai été personnellement ému de voir avec quelle générosité les personnes interviewées et d’autres m’ont donné de leur temps (comme elles sont trop nombreuses pour être citées ici, voir les remerciements p. 360). C’était aussi un témoignage clair de la manière dont Karmapa les avait inspirés et transformés.
Les premières interviews restent dans mon souvenir les plus impressionnantes : Arnaud Desjardins ainsi qu’Étienne et Georgia de Swarte. Ces personnes avaient pratiqué toute leur vie et, en vieillissant, avaient elles-mêmes développé des qualités inspirantes. Plus d’une centaine d’autres interviews ont suivi en Inde, au Népal, en France, en Allemagne, en Espagne et aux États-Unis, ainsi que des entretiens par vidéoconférence et téléphoniques. De grands maîtres comme Sa Sainteté Sakya Trizin Rinpoché, qui dirigeait alors l’une des plus importantes écoles bouddhistes tibétaines, aux pratiquants ordinaires, chacun a décrit sa vision des choses, sa rencontre avec le 16e Karmapa. En plus des récits et des informations qui m’ont été donnés lors des interviews, j’ai également pris en compte tous les autres témoignages appropriés sur la vie de Karmapa, dans le but de rassembler tout cela de la manière la plus cohérente possible, afin de dresser un tableau qui permette de se faire une petite idée du grand maître qu’était Rigpé Dordjé. Veuillez m’excuser pour les nombreuses lacunes et erreurs qui sont certainement présentes, (11) ainsi que pour le fait que je n’ai certainement pas pu contacter tous les disciples importants du 16e Gyalwa Karmapa. Pour moi, ce qui est le plus impressionnant dans l’activité de Karmapa, c’est son impact sur les gens, ce qu’il éveillait en eux, combien il les touchait par sa présence, sa cordialité, sa gentillesse, sans oublier son humour, et comment il donnait une direction positive à leur vie. C’est précisément l’objectif de ce livre que de témoigner de tout ceci.
5 Une expression marquée d’un * est expliquée dans le glossaire.
6 Ce fut l’« interview » la plus courte de ce livre. Gyaltsab Rinpoché a réagi de manière similaire en janvier 2014 à Bodhgaya, lorsqu’il répondit à ma question d’introduction « Quelle était la relation de Karmapa avec ses fils de cœur?» : « Elle était celle de maître à disciple. C’est tout ce que j’ai à dire ! »
7 Pawo Tsuglag Trengwa; Droupeun Tèndzine (Trad.): Biographie de Mikyö Dorje (1507-1554), p. 2. Extrait du livre Kepe Gatön (mkhas pa’i dga’ ston, A Scholar’s Feast of Doctrinal History), p. 371.1–560.3, Dhagpo Kundreul Ling, Biollet, 2006/2007).
8 Même si j’ai bien sûr fait tout mon possible pour vérifier les données, elles restent subjectives et doivent donc être prises avec précaution. Pour toutes les erreurs éventuelles dans ce livre, voir : www.corrections-et-modifications. karmapabiographie.de
9 La lettre de Sa Sainteté le XVIe Gyalwa Karmapa du 13 août 1978, Tendrel, Revue de Dhagpo Kagyu Ling, No. 12 juillet 1987, partiellement retraduit depuis la version anglaise de la lettre. 10 Voir bibliographie, p. 377.
10 Si vous remarquez des erreurs éventuelles (erreurs d’orthographe ou autres), veuillez m’en informer par mail : karuna[arobas]karmapabiographie.de. Merci beaucoup !
Extrait de Compassion rayonnante. Vous êtes bienvenu de partager le lien, mais pas de publier le texte lui-même. Merci !
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